Vetriz

Un peu de poésie solaire pour cet été. Aube J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent sans bruit. La première entreprise fut, dans le sentier déjà empli de frais et blêmes éclats, une fleur qui me dit son nom. Je ris au wasserfall blond qui s'échevela à travers les sapins : à la cime argentée je reconnus la déesse. Alors je levai un à un les voiles. Dans l'allée, en agitant les bras. Par la plaine, où je l'ai dénoncée au

- only french - Sorry ! Revoilà l'automne. Il est plus que temps de changer l'entrée de ce journal. Et comme c'est ma saison préférée, autant la mettre un peu à l'honneur avec un zeste de poésie. Tout comme la rentrée (scolaire) est, pour moi, liée au poème de Jacques Prévert, "Le Cancre", j'associe l'automne à la fois aux "bois couronnés d'un reste de verdure" salués par Lamartine dans "L'automne", à "Colchique dans les prés" et à "Chanson d'automne" de Verlaine. C'est ce dernier poème qui, ce soir, à ma faveur et que je partage ici :  &#

L'hiver est arrivé-é-é, sans se presser-er-er (sur un air connu)... Avec lui il a amené la neige. Superbe à voir comme toujours, mais pas pratique pour marcher ou rouler. Comme il y a un beau manteau blanc, c'est l'occasion rêvée de faire une bataille de boules de neige. Demain peut-être, avec Monsieur ! Eglantine, elle, n'a pas encore bien réalisé ce que pouvait être ces flocons tout froids qui voltigeaient autour de sa poussette ^^